Et de l’herbe, et des fleurs, et de l’eau, disponible gratuitement en ligne, est recommandé par Ludovic Béot dans Les Inrockuptibles.
« Et de l’herbe, et des fleurs, et de l’eau est d’abord un film militant qui fait de la désobéissance de son héros une nécessité, et par un écho, un idéal que l’on rêverait de projeter en soi. Le film rejoue de façon implacable comment l’expérience du confinement crée une adaptation naturelle chez les uns et les autres, comme mus par un instinct de survie. Il montre aussi comment les actions et les engagements s’anesthésient, les personnes étant par ailleurs parfaitement conscientes des restrictions de liberté qu’elles subissent. Vient ensuite la révolte. (…)
Mais si ce moyen-métrage est à nos yeux si précieux, c’est parce qu’il parvient à développer, à partir du dispositif rachitique propre au film de confinement, un grand souffle romanesque et à bâtir un mélo dans la plus pure tradition des grands classiques sur l’amour contrarié. »